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8 faits méconnus sur la biodiversité de Québec

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Connaissez-vous bien la faune et la flore de Québec? Notre ville jouit d’une diversité de paysages remarquables grâce à sa position géographique unique, ce qui en fait aussi un petit joyau urbain de biodiversité. 


1 La faune de Québec comprend 502 espèces de vertébrés!

Eh oui, 502 espèces fauniques* ont été observées sur le territoire de la ville de Québec:

  • 330 oiseaux (canards, hérons, faucons, hirondelles, passereaux, etc.)
  • 90 poissons (esturgeons, anguilles, brochets, ombles, etc.)
  • 56 mammifères (orignaux, coyotes, lièvres, ratons laveurs, chauve-souris, etc.)
  • 16 amphibiens (grenouilles, salamandres, tritons, etc.)
  • 10 reptiles (couleuvres et tortues)

* Selon les bases de données provenant de portails de science professionnelle (gouvernementale et académique) et citoyenne (eBird, par exemple).


2 Plus de la moitié de la faune de la province observée à Québec

Il y a de la vie à Québec ! 59 % de la faune vertébrée présente dans la province du Québec a été observée sur le territoire de la ville de Québec*, ce qui est beaucoup considérant que la superficie de la ville (454 km²) représente moins de 0,03 % de celle de la province (1,668 million km²).

*La liste de la faune vertébrée du Québec répertorie 846 espèces présentes dans la province, et la ville de Québec dénombre la présence de 502 espèces d’entre elles.

Vue sur le centre-ville de Québec à partir de la majestueuse rivière Sainte-Charles qui la sillonne la ville du nord et sud.

3 4/5 de la faune à Québec est dans les arbres et sous l'eau!

Située entre fleuve et montagnes, Québec est une ville résolument verte et bleue, un vrai parc naturel habité! C'est un espace idéal pour accueillir une diversité d'oiseaux et de poissons. En effet, 3 espèces fauniques sur 5 sont des oiseaux et 1 sur 5 des poissons! De plus, Québec se distingue, entre autres, par :

  • 1 000 km de cours d’eau, dont 4 grandes rivières et 80 lacs
  • 33 km² de milieux humides
  • 659 boisés urbains 
  • Une forêt urbaine composée de plus de 120 000 arbres municipaux et un indice de canopée* de 52 % sur l’ensemble de son territoire (qui inclut la couronne forestière) 

*L’indice de canopée correspond au pourcentage de la superficie de son territoire qu’occupe la couverture procurée par la cime des arbres.


4 Québec est un site d'exception pour l'observation d'oiseaux

Les trois aires de concentration d’oiseaux aquatiques (comme les canards, les oies, les bernaches et les cormorans, notamment) que l’on trouve à Québec sont situées dans le secteur des battures de Beauport, à proximité du fleuve Saint-Laurent. Ces aires font partie d’un secteur nommé ZICO (zone importante pour la conservation des oiseaux) et sont adorées des observateurs d’oiseaux!

De plus, la pointe de Maizerets et le Domaine de Maizerets sont respectivement le 3e et le 8e meilleur site d’observation d’oiseaux au Québec selon eBird et The Cornell Lab of Ornithology.

*Les ZICO sont des sites d’importance internationale pour la protection des oiseaux et de la biodiversité, et sont des sites identifiés au moyen de critères normalisés.

Une chouette lapone captée à Beauport.

5 Les oiseaux plus près de nous que l'on pense

Ouvrez l’œil, du centre-ville à la forêt, en passant par la banlieue, vous pourriez avoir une belle surprise ! Les espèces d’oiseaux varient selon les milieux :

  • Le faucon pèlerin qui niche sur les grands édifices du centre-ville
  • Le martinet ramoneur qui utilise certaines cheminées dans le Vieux-Québec comme nichoir et/ou dortoir
  • La paruline des pins qui niche dans les grands pins des banlieues résidentielles et la paruline à croupion jaune, un nicheur de la forêt boréale qui s’arrête en nombre dans ces mêmes banlieues durant les migrations
  • Le harfang des neiges, notre oiseau emblème provincial, qui fréquente communément les milieux ouverts urbains en hiver et est facile à observer

6 La Ville de Québec est championne de la sauvegarde de l’Orme d’Amérique

L’orme d’Amérique a été décrété en 1990 arbre emblème de la Ville de Québec. Il occupe une place importante dans le paysage urbain, alors qu’il a presque complètement disparu de certaines régions de la vallée du Saint-Laurent. Depuis 1981, la Ville poursuit un programme de lutte contre la maladie hollandaise de l’orme pour assurer de conserver sa population.


7 Un résidant de Québec à l’origine d’un projet visionnaire

En 1970, le Club d’ornithologie de Québec (COQ) est fondé et a joué un rôle clé dans le développement de la science citoyenne à l’échelle internationale. À cette époque, les ornithologues remplissaient déjà des listes d’observations quotidiennes sur des feuillets en papier. Jacques Larivée, un membre visionnaire du COQ, a créé un support informatique pour la saisie et la gestion de ces observations : ÉPOQ (Étude des populations d’oiseaux du Québec), qui est le précurseur du portail international du portail international de données ornithologiques eBird

Un groupe de citoyens en action lors d’un bioblitz au parc-école des Écorces.

8 Québec est un berceau des sciences naturelles depuis 1608!

Dès la fondation de la ville de Québec en 1608 par Samuel de Champlain, des données fauniques sont récoltées et compilées par les explorateurs et naturalistes étrangers. Cet intérêt initial pour les sciences naturelles et l’écologie se renforcit dans les décennies suivantes, menant éventuellement à la création, entre 1870 et 1930, de nombreuses institutions, sociétés et revues scientifiques renommées :

  • 1868 : création de Le Naturaliste canadien, la plus ancienne revue savante francophone en sciences naturelles d'Amérique du Nord
  • 1870 : création de la Société d’histoire naturelle de Québec
  • 1919 : création de la Société Provancher d’histoire naturelle du Canada, qui mène plusieurs activités en lien avec la conservation des milieux naturels et la vulgarisation des sciences naturelles au Québec
  • Vers 1920 : lancement du programme d’études en biologie de l’Université Laval
  • 1929 : création de la Société linnéenne du Québec, un organisme à but non lucratif voué à la vulgarisation des sciences naturelles, à l'éducation relative à l'environnement et à la conservation de la nature
  • 1931 : création de la Société zoologique de Québec

Et encore aujourd’hui, diverses organisations protègent et communiquent sur la nature à Québec! Elles contribuent à faire de la ville un berceau de sciences naturelles !


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