Passer au contenu principal

Connaissez-vous les repères visuels routiers présents autour de vous?

Temps de lecture : minutes

On les croise tous les jours le long des trajets empruntés. Qu’ils soient à une intersection, le long d’une voie ou aux abords d’une piste cyclable, les repères visuels sont essentiels à la sécurité. Découvrez leur nom, leurs caractéristiques, le message qu’ils portent et pourquoi on privilégie certains plutôt que d’autres. 

Le bollard 

Certainement le plus connu, le bollard est utilisé notamment pour marquer la séparation entre la route et une bande cyclable. Il vise à canaliser ou contrôler la circulation. Par exemple, il peut marquer le début d’une piste cyclable et dissuader les automobilistes d’y circuler.  

Le bollard est habituellement conçu pour pouvoir être retiré en cas d’urgence ou en période hivernale. Cependant, vu sa robustesse, il peut demeurer en place tout l’hiver si la piste n’est pas entretenue ou si la machinerie d’entretien peut la contourner.  


Le délinéateur 

Aussi appelé balise pour piste cyclable, le délinéateur est constitué d’une tige verticale légère et flexible, fixée sur une base en caoutchouc. L’aspect réfléchissant et les couleurs vives contribuent à améliorer sa visibilité de nuit et en mauvaises conditions météorologiques.  

Son application est similaire à celle du bollard rigide, cependant sa souplesse pardonne une collision accidentelle et cause peu de dommage.  


La balise centre-rue 

Diminuant la largeur d’une rue, la balise centre-rue s’avère un moyen efficace et peu coûteux pour réduire la vitesse des véhicules. Placée au milieu de la chaussée et fixée dans le sol, on la voit dans les zones où l’atténuation de la vitesse des véhicules est demandée par un message clair. 

On la retrouve également à certaines approches de passages pour piétons ou sur les pistes cyclables.  

Contrairement aux humains, en cas d’impact elle frappe le sol puis se redresse. En sa présence, il faut ra-len-tir et adopter une conduite préventive.  

En comparaison aux dos d’âne, la balise centre-rue ne génère pas de bruit et elle ne limite pas la vitesse des véhicules d’urgence. Son utilisation est réservée à la période estivale seulement, car elle est incompatible avec le grattage de la neige. 

 L’emploi de la balise centre-rue mobilise beaucoup de ressources au moment de l’installation et du retrait annuels, en conséquence, des critères techniques définis guident son utilisation. 

 


Les bordures de séparation en caoutchouc

Utilisées seules ou en complément d’une autre balise, les bordures séparent habituellement les voies de circulation des pistes cyclables.

Elles ont l’avantage de s’adapter aux différentes géométries routières, sont durables et particulièrement résistantes lorsque leur enjambement fréquent est requis, notamment par les camions de collecte des matières résiduelles.

Ces bordures doivent impérativement être retirées l’hiver, sans quoi elles pourraient causer de mauvaises surprises aux automobilistes


La barrière

Les barrières sont utilisées pour contrôler les accès et assurer la sécurité des cyclistes au croisement des chemins. Ainsi, l’interdiction des voitures maintient la qualité et la sécurité du déplacement et limite la détérioration de la chaussée. 

 


Le marquage

Le marquage des chaussées, tout comme la signalisation routière, est régi par un ensemble de normes provinciales émises par le ministère des Transports et de la Mobilité durable.

 

Différents marquages se trouvent le long de l’axe routier ou parallèle à celui-ci. En voici trois à surveiller :

  • Ligne d’arrêt : C’est la ligne à ne pas dépasser par tout véhicule immobilisé. Toujours blanche, cette ligne permet entre autres au piéton de circuler dans une zone sécuritaire lorsqu’il traverse une intersection. Certaines lignes d’arrêt sont parfois plus éloignées de l’intersection; leur position assure alors le dégagement nécessaire pour le virage de gros véhicules.
  • Passage piéton :  Cette zone signale la priorité du piéton qui manifeste son intention de traverser ou qui s’engage dans une traversée. Tous les véhicules, y compris les vélos, doivent laisser passer le piéton avant de continuer leur chemin. 

 

Marquage blanc : les approches des véhicules sont contrôlées au moyen de feux de circulation ou d’un panneau d’arrêt. Le piéton traverse au moment indiqué ou lorsque les voitures sont en arrêt obligatoire.
Marquage jaune : les approches des véhicules ne sont pas contrôlées par des arrêts ou des feux de circulation. Lorsque les piétons démontrent leur intention de traverser, automobilistes et cyclistes ont l’obligation de s’arrêter.

Tout conducteur qui force sa vitesse et tout cycliste qui poursuit son élan à un feu devenant rouge met gravement en danger les piétons qui traversent une voie.

  • Sas cyclable/vélo : Très voyant, le marquage vert du sas vélo augmente la visibilité des cyclistes et réduit les risques d’accrochages avec les autres véhicules routiers dans des zones où les croisements sont importants.

À un feu rouge, le cycliste qui souhaite tourner à gauche s’immobilise dans la section délimitée en vert, bien visible devant les voitures. Lorsque le feu devient vert, il part en premier. L’automobiliste doit s’arrêter derrière le sas vélo, à la ligne d’arrêt marquée en blanc. Lorsque le feu passe au vert, l’automobiliste laisse manœuvrer le cycliste avant de poursuivre sa route.

Le message commun à l’ensemble des balises : prudence et vigilance en tout temps!

Bon été!


Vous aimerez aussi

Infolettre Ma Ville

Envie de recevoir de nos nouvelles chaque mois?