La logistique de construction et la complexité du projet ont représenté les plus grands défis. La Centrale Victoria étant en fin de vie, nous devions accélérer les travaux et organiser le tout pour avoir un court délai de construction. Nous disposions d’un peu moins de 3 ans pour réaliser le tout. Nous avons donc opté pour une gestion par lots de construction afin de permettre à différents entrepreneurs de travailler en même temps. Grâce à notre expérience en projets menés de cette façon, ainsi qu’en gestion des risques, nous avons été capables de garder le contrôle sur l’échéancier et les coûts. 

À cela s’ajoute le fait que la construction de la centrale de police s’inscrit dans la réorganisation du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ). Il a donc fallu s’assurer de bien comprendre comment le SPVQ imaginait ses opérations dans la nouvelle centrale (avec plusieurs séances de travail!) pour prévoir les aménagements en conséquence. C’est sans compter toutes les notions de sécurité de l’immeuble et la gestion de la circulation des personnes à l’intérieur pour s’assurer que les victimes, les suspects et les employés ne se croisent pas.

C’est l’un des projets les plus complexes que nous ayons réalisés. Pour y arriver, nous avons impliqué une équipe multidisciplinaire de ressources internes. Chaque membre de l’équipe devait maîtriser sa spécialité (architecture, mécanique et électricité du bâtiment, structure, civil, télécommunication, technologie de l’information, sols contaminés, etc.). Tous devaient se coordonner avec les deux chargées de projet, une pour la planification générale du projet et l’autre dédiée à la construction.

La force de l’équipe à travailler en complémentarité. Même si chacun avait sa spécialité, tout le monde était prêt à aider son collègue quand il en avait besoin. Les équipes de la Ville impliquées sont fières d’avoir réussi à répondre aux besoins du SPVQ avec une construction de qualité et soucieuse du développement durable!