Vrai. Bonne nouvelle! Un mur végétalisé peut réduire les émissions annuelles de GES d’un bâtiment et réduire les coûts en chauffage en tant qu’isolant naturel en plus d’être d’avoir un effet de climatisation naturelle en été. Effectivement, les murs végétalisés réduisent de 20°C la température de l’enveloppe du bâtiment par rapport à un mur au soleil.

Faux. Au contraire, le feuillage des plantes agit plutôt comme écran de protection. Les végétaux vont protéger les bâtiments des intempéries, des variations extrêmes de température, des méfaits du soleil et de l’humidité. À long terme, un mur végétalisé peut même améliorer la durée de vie des revêtements en façade. Il convient cependant de s’assurer que le mur est en bon état avant d’y faire grimper une plante. 

Faux. Une inspection et une taille annuelle sont généralement suffisantes pour éviter que les plantes bloquent les fenêtres, les gouttières ou qu’elles atteignent le bardeau de la toiture où elles pourraient infiltrer le comble. Les plantes grimpantes sont habituellement peu sensibles aux ravageurs et aux maladies, ce qui facilite leur entretien.

Comme la pelouse et les feuilles mortes par terre lors de longues périodes de sécheresse, un risque localisé pourrait exister. Pour le réduire, assurez-vous de ne pas laisser d’accumulation de matériaux secs (brindilles, feuilles mortes, etc.) à proximité du mur.

Vrai. Certaines espèces de végétaux grimpants produisent des fleurs et des fruits, parfaits pour les pollinisateurs. De plus, les murs végétalisés permettent d’améliorer la qualité de l’air par la captation de poussières et de polluants, augmenter le sentiment de mieux-être physique et psychologique ainsi qu’amplifier la filtration des eaux de pluie dans le sol.

Faux. Les hivers québécois peuvent être glaciaux et rigoureux, dont les vents (en plus du gel) peuvent contribuer à la déshydratation de la plante et menacer sa survie. C’est pourquoi il est recommandé d’utiliser des végétaux rustiques, robustes et résistants aux différents stress hivernaux. Des espèces telles que la vigne vierge ou la vigne du rivage, présentes sur le sol québécois, grimpent spontanément sur les structures verticales et sont une solution simple et peu coûteuse au contexte québécois.