Le mot d’ordre est accessibilité. « Peu importe qui vous êtes et votre niveau de forme physique, il y a un défi qui s’adresse à vous », affirme le directeur général de l’événement François Calletta. Une belle façon de sortir de la morosité hivernale! Entrevue avec ce mordu des sports et de Québec, sa ville d’adoption.

Q. Le Pentathlon des neiges 2021 se déroulera en mode virtuel en raison de la pandémie. Pouvez-vous nous expliquer le fonctionnement?

Jusqu’au 7 mars, les gens sont invités à réaliser un, deux ou tous les sports du Pentathlon seul ou en équipe, en respectant la distanciation physique ou de façon virtuelle. L’inscription coûte 20$. De ce montant 10$ est remis au programme À l’école, moi j’bouge qui permet aux enfants défavorisés de participer à des activités parascolaires. Et Dieu sait qu’ils en auront bien besoin!

Q. Vous aviez développé le modèle virtuel pour le Pentathlon des fêtes en décembre. Est-ce que l’événement a été un succès?

Oui. On a eu plus de 1 100 publications sur notre page Facebook. Les gens pouvaient faire le sport qu’ils voulaient. Ça nous a permis de rejoindre une nouvelle clientèle. Pour 60% à 70% des gens, c’était leur première participation au Pentathlon.

Q. Depuis sa première édition, en 2005, le Pentathlon des neiges ne cesse de battre des records de participation.

En 2020, il y a eu 6 156 participants. De ce nombre, 80% de participants venaient de la région et 20% de l’extérieur. C’était notre 15e record de participation! C’est vraiment unique au monde de pouvoir pratiquer les sports d’hiver sur une belle neige naturelle dans un lieu historique comme les plaines d’Abraham. Nous sommes privilégiés.

Q. Vous êtes originaire de la banlieue de Montréal. Qu’est-ce qui vous a amené à Québec?

J’ai été transféré à Québec en 1989 pour mon travail. Aujourd’hui, il est hors de question que je quitte Québec! J’aime trop la ville. Ça convient à tout ce que j’aime. J’adore avoir la nature à proximité d’une ville historique comme Québec. On ne voit ça nulle part ailleurs.

Q. Vous êtes à la tête du plus grand événement multisports d'hiver au monde. Êtes-vous un grand sportif?

Je pratique tous les sports du Pentathlon. Je suis un « multisports » pur. Je ne suis pas le plus performant, mais je me débrouille bien dans à peu près tous les sports.

Q. Quels sont vos endroits préférés à Québec pour pratiquer des sports?

Je viens justement d’acheter une maison tout près de la rivière Saint-Charles parce que j’adore ce terrain de jeu. J’aime aussi la Vallée-Bras-du-Nord, Empire 47, la Base militaire de Valcartier… la liste est longue.

Q. Que nous réserve le Pentathlon des neiges en 2022?

Nous répondons à l’appel du maire de Québec et nous proposerons un événement « pimpé » avec une programmation bonifiée. Je ne peux en dévoiler plus pour le moment, mais ça promet!

Q. Quel serait votre rêve le plus fou pour le plein air hivernal à Québec?

Mon équipe et moi avons également inventé le Triathlon d’hiver, qui a été accepté par la Fédération internationale de triathlon. On est convaincu que le Triathlon a un énorme potentiel. Mon rêve serait que Québec devienne au multisports d’hiver ce qu'Hawaï est devenue pour l’Ironman. J’aimerais que tout le monde rêve un jour de venir faire le Triathlon de Québec.

À l’écouter parler avec enthousiasme et passion, pas de doute : les sports d’hiver sont bons pour le moral! En ces temps difficiles, bouger à l’extérieur est la façon idéale de garder une bonne santé physique et mentale. Alors, qu’attendez-vous? Relevez le défi du Pentathlon des neiges!